A l'occasion de la mort de Patrick Rivière

À l’occasion de la mort de Patrick Rivière Nature morte aux tulipes illets et livres

L’annonce de la mort d’un homme est toujours un moment d’arrêt dans la vie qui nous porte à réfléchir sur le sens de celle-ci. La mort d’un alchimiste amène évidemment une réflexion particulière puisque l’alchimie est connue pour promettre, au propre ou au figuré, l’éternité ou au moins une longue, très longue vie (Artéphius : 1000 ans…).
Il est évident que l’on ne va pas juger la qualité de l’alchimiste sur le nombre de ses années ou sur sa santé, la réussite, même à ce niveau est une chose mondaine qui n’a pas de valeur dans le monde de la spiritualité. Les grands guides ne sont d’ailleurs pas toujours de bons exemples, ainsi Paracelse meurt à 48 ans.
Mais la mort d’un alchimiste est tout de même un rappel sur cet art qui a fait plus de catastrophes que de réussites. Oui, l’alchimie compte un très grand nombre d’échecs par empoisonnements (empoisonnements aux métaux lourds, empoisonnement des reins, maladie de Kreuzfeld-Jacob…), ruines, dépressions suicidaires &c… et la pierre tombale est parfois le lieu privilégié pour méditer sur les promesses de la pierre philosophale…
À ce stade, je dois sans doute préciser que je n’ai pas connu Patrick Rivière et que cet article n’est pas un hommage ni un jugement sur son existence d’alchimiste, mais sa mort est l’occasion d’une réflexion d’ordre général.

Vanite au cra ne et pot de the riac se bastien stoskopff

Il est certain que certaines pierres sont extrêmement puissantes sur le plan de la régénération physique, avec des effets psychologiques en conséquence, et que les transformations (purification, régénération, alignement sur un mode de fonctionnement organique naturel…) peuvent être extrêmement douloureuses (sur le plan physique, Paracelse en parle quand il administre La Pierre à un malade), et parfois fatales.
Examinons un peu le problème.

D’abord, on ne peut que déplorer que l’essentiel de la littérature alchimique, s’il arrive qu’elle soit le travail d’un auteur compétent - et c’est plus rare qu’on ne le pense -, soit consacrée à la fabrication de la pierre, et néglige totalement la mise en forme galénique et la prescription (façon de la préparer pour l’absorption et dosage). Les auteurs les plus bavards résument souvent la prise de cette pierre par une dissolution dans de l’alcool (vin ou spiritueux), et, ayons confiance et jetons nous dans le vide… Si la pierre en question a quelque vertu, il est évident que sa prise doit se faire dans les règles de l’Art et que compter sur la providence est un pur suicide.

J’ai étudié un texte portant sur la manière très complexe pour absorber la pierre des ossements obtenue par calcination solaire (pour ceux que ça intéresse, Stéphane Barillet a publié ce texte dans son « Grand Œuvre Alchimique », je cite ma source), procédé que j’ai retrouvé en détail - fabrication, prise, et même effets produits ! -, dans le livre du prophète Ezechiel). Le procédé pour prendre la pierre obtenue (qui est assez facile à faire, c’est à son propos que Fulcanelli dit qu’« une petite journée suffit ») est très complexe et extrêmement dangereux, notamment parce qu’il implique la consommation dans la totalité de ses urines pour réintégrer la liqueur évacuée dans la miction. Je crois d’ailleurs que l’auteur du texte n’a pas lui-même pu finir le travail et ce sont peut-être ses héritiers qui l’ont fait connaître. J’ai travaillé à tous les aspects de cette ascèse pour tester le process avant que de tenter l’expérience (j’avais à ce moment les conditions de vie parfaites pour sa réussite) et je suis content d’avoir trouvé une mise en forme de la pierre qui la rendait moins dangereuse. Néanmoins, l’expérience fut périlleuse et une régénération importante du corps a nécessité la présence constante de ma partenaire très compétente en matière de santé, et de mon binôme en alchimie lui-même très avancé en matière de médecine alchimique (et d’ailleurs rescapé d’une dépression suicidaire causée par son travail alchimique). Si mon corps a passé avec un succès appréciable des épreuves douloureuses, mon état psychique a été fort mis à l’épreuve et je comprend que plus d’un aient interrompus la retraite, ou se soient suicidés (c’était le cas à ce moment d’un collègue alchimiste, Patrice Partamian, ce qui m’avait quelque peu fait réfléchir…). Je sais de cette expérience que l’alchimie tient ses promesses, mais qu’un peu de méthode s’impose.

Il y a dans le corpus Fulcanelli une phrase malheureuse, peut-être due à la plume d’un auteur mineur de cette compilation magistrale, peut-être un ajout de Canseliet lui-même (Eugène Canseliet, à qui l’on doit l’édition de cette encyclopédie alchimique). Cette phrase affirme que « l’alchimie ne s’apprend pas ». L’alchimie, dans les fantasmes délirants qu’elle provoque chez ses adeptes les plus irrationnels et les plus nombreux échapperait-elle aux règles auxquelles sont soumises toutes les autres sciences ? mêmes les plus métaphysiques ? Il est certain qu’étudier un domaine de la connaissance ne fera pas de vous un Maître mais cela vous donnera les moyens de le devenir. En alchimie, il est évident qu’apprendre la science d’Hermès avec un guide compétent et pédagogue est une chance qui vous permettra de devenir un artiste si vous le pouvez. Il est évident que si l’alchimie « ne s’apprend pas », c’est parce qu’elle manque de professeurs, et non pas parce qu’elle échappe aux lois communes… L’alchimie est un objet de rêveries, certes, mais devenir alchimiste demande méthode et rationalité.
Cette présomption vient de cette autre expression peu réfléchie qui prétend que « l’expérience spirituelle est indicible ». Je m’oppose fermement à cette affirmation qui n’est qu’un aveu d’impuissance ou de manque de réflexion. L’expérience spirituelle se décrit avec des mots comme toute chose que l’esprit conçoit, il faut cependant qu’il existe un vocabulaire. L’expérience spirituelle est comparable à une expérience sensorielle. On sait dire « je me suis brûlé », le dire ne va pas transmettre l’expérience, mais le vocabulaire général nous permet de faire comprendre ce qui nous ait arrivé. Le frisson de l’expérience spirituelle (« frisson » ou autre chose) demande le développement d’un vocabulaire qui a été négligé et que l’on doit créer. Pour prendre un autre exemple (un peu pénible, pardonnez-moi), si un jeune enfant est victime d’un viol et qu’il ne le dit pas, c’est parce qu’il n’a pas de mots pour le dire, c’est en tous cas ce que des adultes qui sont passés par là m’ont rapportés. Il est très difficile de décrire une chose dont le cerveau n’a pas prévu de mots pour la décrire.
Ainsi, ces manques de vocabulaire adapté à l’enseignement de l’alchimie, et à la description de l’expérience spirituelle font défaut et sont seuls responsables de l’état pitoyable de la pédagogie en alchimie, et donc du faible taux de réussite.

Mais revenons à la vie et la mort des alchimistes…
J’ai beaucoup progressé en alchimie depuis que j’ai mis l’aspect thérapeutique au premier plan. En effet, lorsque j’étais élève aux Philosophes de la Nature (LPN), on ne parlait que très peu des possibilités thérapeutiques de l’alchimie bien que certains membres avancés avaient occasionnellement réussi quelques guérisons spectaculaires. Il était en fait quasiment défendu de développer cet aspect pour ne pas avoir d’ennuis avec l’ordre des médecins. Du coup, les connaissances en matière de médecine alchimique étaient minimes, voire minables, et négligées. Cet état de fait augmentait encore la séparation admise communément entre le corps et l’âme. Le but de l’alchimie restait cantonné à l’ « âme ». Or l’étude de la santé (physique) montrera à quel point corps et âme sont non-seulement liés, mais ne sont peut-être que des expressions différentes de la même chose. Chez les disciples de Canseliet (qui était plus un gourou qu’un alchimiste et dont les réalisations dont il fait état sur sa propre santé sont ridicules), la médecine n’existait tout simplement pas (à part chez Patrice Partamian et quelques autres qui s’intéressaient à la spagyrie, art méprisé dans cette école).
L’intérêt pour la médecine alchimique viendra plus tard avec le développement des médecines alternatives et de l’écologie, ainsi que grâce aux publications d’Éric Marié, merveilleux thérapeute paracelsien.

De mon côté, je donne un cours de spagyrie dans une école de naturopathie (EPSN, Lausanne), et la fréquentation de thérapeutes m’apporte énormément dans le développement de la technique alchimique et la connaissance du corps humain. Je développe un vocabulaire qui me permet de mieux concevoir et exprimer la spiritualité par l’alchimie, et je m’évite des empoisonnements ou des dépressions dues à mes expériences.
L’alchimie a tout à gagner à être hissée au rang des médecines holistiques naturelles traditionnelles, et la spiritualité aussi… C’est peut-être une « vanité » quelque part que de considérer l’alchimie comme un art supérieur à la vie, supérieur à la pédagogie, une sorte de connaissance surhumaine… C’est sans doute le malheur de nombreux alchimistes qui n’ont que l’isolement mental pour se réfugier au lieu de considérer cette science merveilleuse comme les autres arts libéraux, la médecine au premier plan.

Alors Patrick Rivière, je ne t’ai pas connu, mais je te doit au moins cet article sur la vie et la santé chez les alchimistes. Bon voyage à toi !

Matthieu Frécon, Sarreyer, 22 janvier 2021.

Nature morte au livre et au sablier anonyme xvii s


Nature morte aux livres, tulipes, et œillets, Luis de Melgar, 1685
Vanité au crâne et pot de thériac, Sébastien Stoskopff, 1627
Nature morte au livre et au sablier, anonyme XVII° s.

extraits de La nature morte française au XVII° siècle, par Florence Thiéblot et Eric Coatelem

 

Patrick Rivière alchimie pierre philosophale immortalité médecine alchimique

Commentaires

  • chauvière bernard
    • 1. chauvière bernard Le 18/04/2021
    Bonjour Matthieu, et merci pour votre réponse non! loin de moi l'idée de se disputer pour cela il est vrai que E.Canseliet avait une certaine idée du respect à observer envers l'Alchimie , et qui concerne ce qu'il appelait l'obédience alchimique.....et le respect de la tradition...mais il était charitable, et moi qui lui ai rendu visite de nombreuse fois, je peux vous l'assurer......même dans ses écrits ......ce que je peux certifier aussi c'est que le chemin qu'il à suivi aboutit a des résultats concrets bien que je ne soit pas encore en terminale ( si je puis dire) .Une précision ,aussi ,il considérait que l'étudiant devait faire ''l'effort'' l'alchimie propose le disciple doit faire l'effort disait il.. Bien sûr je comprends que vous préfériez un enseignement plus clair, la personnalité d'E. Canseliet à fait que même au vingtième siècle il a écrit comme ses prédécesseurs en omettant certaines choses et en cryptant ses textes comme l'on fait tous les alchimistes anciens...on l'accepte ou pas..! C'est peut être ce qui à fait que certaines personnes l'ont tant dénigré...après son décès ,..alors que de son vivant on n'entendait pas ces mêmes personnes....Pour finir et pour l'anecdote, c'est un élève de Canseliet qui m'a initié au laboratoire, et ensuite j'ai moi même aidé certaines personnes désireuses de mettre la main à la pâte, considérant que je me devais de rendre ce que mon ami m'avait donné en aidant des débutants...nous ne sommes pas tous à mettre dans le même panier..! je pense que si je vous avez connu à l'époque dont vous parlez je vous aurais aidé ......car aujourd'hui encore je partage mes modestes connaissances avec un débutant de soixante ans....il n'est jamais trop tard pour bien faire..! .Bien cordialement. Bernard.
    • croquignole
      • croquignoleLe 18/04/2021
      Merci Bernard pour ce très gentil commentaire ! Bien amicalement Matthieu
  • chauvière bernard
    • 2. chauvière bernard Le 16/04/2021
    Bonjour, votre article est intéressant mais une seule chose me contrarie...assimiler Eugène Canseliet à un gourou me paraît totalement faux......je l'ai relativement bien connu
    et il était tout le contraire....en exemple aujourd'hui : Burensteinas est un gourou, et de plus faux adepte......revoir votre jugement envers E.Canseliet me semblerait judicieux
    car de nos jours certains pseudos alchimistes prospèrent en toute impunité n'arrivent même pas à la cheville d'E. Canseliet...etdonnent de l'Alchimie une image fausse et déplorable.......vous avez raison d'insister sur l'aspect thérapeutique, car le but ultime de l'Alchimie est la médecine universelle ( ce que E.Canseliet à toujours affirmé et répété). Cordialement. Bernard Chauvière
    • croquignole
      • croquignoleLe 17/04/2021
      Bonjour Bernard, Merci pour votre commentaire intéressant. En effet, j'ai utilisé un mot assez fort à l'encontre d'Eugène Canseliet (que je n'ai pas connu), et qui est justifié par le rôle très mystificateur qu'il s'est donné. On ne va pas se disputer pour ça, mais ma remarque révèle quand-même, sans le relever, le côté positif de l'action de Canseliet qui a su redonner à l'alchimie son pouvoir onirique et magnétique. En ce sens, comme Patrick Burensteinas, il a su faire rêver les gens et a provoqué un regain d'intérêt pour la science hermétique. Pour ce qui est de son enseignement, je ne suis pas assez compétent pour en discuter. Pour ce qui est de sa pédagogie ou son talent de conteur, je suis beaucoup plus perplexe. Je préfère les pédagogues clairs et honnêtes qui n'ont pas besoin de créer des mythes pour faire passer leur message. Je conclurai juste en précisant que ce ne sont pas les élèves de Canseliet qui m'ont aidé de la façon de la plus efficace dans mon apprentissage de l'alchimie… Mais merci d'avoir relevé ce point ! Bien amicalement Matthieu
  • Sylvain Vilpellet
    • 3. Sylvain Vilpellet Le 14/04/2021
    Je ne comprendrai peut-être jamais pourquoi l'étrange épistole de la préface du mystère des cathédrales n'a pas été compris ni par Patrick Rivière ni par personne que j'ai connu alors qu'il est maintenant clair que l'étoile du matin est faisable en trois jours avec un bocal, un congélateur et un plat en verre, par la simple solve coagulat ... et extraction avec solvant universel ... sans aucun risque.
    Quand vous citez le secret du soldat il serait bon de citer le matin des magiciens ...
    Le grand oeuvre est une science mondiale et les mayas ont excellé en la matière le mimosa hostilis a été retrouvé dans une tombe maya, avec la bécapi c'est la pierre végétale ainsi que la rue Syrienne avec de l'acacia tortillis au autre.
    Imao + dmt = pierre végétale
    Fini le stress, en revanche la présence d'un maître indispensable comme il est dit dans le matin des magiciens.
    Étoile du matin ... matin des magiciens
    • croquignole
      • croquignoleLe 15/04/2021
      C'est fou comme il y a toujours un tas d'"alchimistes" qui prennent immédiatement leurs intuitions (toujours non-vérifiées d'ailleurs) pour des médecines universelles… Matthieu
  • Roma
    • 4. Roma Le 28/02/2021
    "Ce serait un terrible péché que de dévoiler aux soldats le secret de ton art. Fais attention ! Qu'il n'y ai pas même un insecte dans la pièce où tu travailles !"
    • croquignole
      • croquignoleLe 14/04/2021
      Bonjour Roma, Je publie votre commentaire, mais vous pouvez noter que ce n'est pas le café du commerce ici, essayons d'être constructif, voire intelligent. Bonne journée Matthieu
  • Beugniez
    • 5. Beugniez Le 19/02/2021
    Très étrange Article.
    Certes interessant mais je ne vois pas le rapport avec Patrick.Ni Patrice Partamian ni Patrick Riviere ne sont mort empoissonné...

    L'alchimie ne s'apprend pas dis tu par manque de maître..
    Ou d'enseignants plutôt que maître.
    Mais on ne peut apprendre qu'en partie avec quelqu'un,le travail spirituel ne peut se faire que seul.
    Il y a mon sens confusion entres les pratiques operative et l'acte que l'on réalise seul au laboratoire.
    Si non on fait de la chimie et de l'herboristerie fussent elle intéressante ..
    Je passe ton commentaire sur Eugène Canseliet que je n'ai jamais connus mais dont on soir souligner ce qu'il a apporté à l'Alchimie bien moribonde et sans lui un partie des textes ne serait plus lisible .

    Que l'aspect médicale il est logique que l'Alchimiste s'intéresse d'abord à la pierre qui lui donnera la médecine universel.
    Si il y a mépris sur la pratique de la spagyrir c'est que la volonté de certains de simplifier à outrance ,pour enedre faisable les choses entraîner des concepts erronés dans la fabrication des principes spagyriques.
    Je ne donnerai pas de nom cela n'es pas le cœur de la problématique.
    L'Alchimie même en sa composante spagyrique se doit d'être un art avec ses règles et 'on une simplification outrancieres qui ne fais que ridiculiser les travaux spagyriques.

    Alors il n'y a pas de phrases malheureux ajouté par E Canseliet sur le fait que l'Alchimie ne s'apprend pas,il faut juste savoir que l'on peut apprendre des opérations des symboles mais qu'il arrivera un moment où nous serons seul et que la ce produira ou non le déclic pour passer au stade supérieur.
    Je comprend que tu défend ton ami Stéphane Barillet mais je viens bien croire qu'il fait oeuvre de charité envers les apprenants mais charité monnaiyer et si il a de nombreuses qualités ,dans ses ouvrage il simplifié les choses et joue bcp sur les mots
    Comme j'ai fais la pierre dans toutes les règnes...ou ils jouent comme Burensteinas sur les mots .
    Je veux bien reconnaître qu'il apporte des éclairages mais tu devrais t'interroger sur la charité de ces gens là .
    Moi je donne gratuitement mes connaissances venus de mon maître je ne fais pas payer pour des connaissances qui ne vienne pas de moi

    En faite je crois que je ne te comprendrai jamais .
    Il faut faire un choix faire entre herboristerie avec une touche d'alchimiste et alchimiste .

    Mais en même temps je crois que je n'ai rien compris à ton article .

    Cdt
    • croquignole
      • croquignoleLe 14/04/2021
      Salut Philippe, Je crois qu'il faut que je fasse une mise au point sur cet article… Ne serait-ce que pour que les lecteurs commentent l'article, et non leurs projections. Amicalement Matthieu
  • BOUCHET
    • 6. BOUCHET Le 06/02/2021
    Bonsoir Mathieu,
    Je crois que les Deux sont utiles ;bien qu'il ne faille pas les confondre..
    Amicalement,
  • BOUCHET
    • 7. BOUCHET Le 29/01/2021
    * Sinon, très intéressée aussi par le rapport entre expérience spirituelle et physiologie.. Et la place de l'homme.. dans tout ça..
  • BOUCHET
    • 8. BOUCHET Le 29/01/2021
    Cher Mathieu,
    Votre article en plus d'être très bien écrit est fort intéressant ; je regrette juste que vous y mêliez Patrick Rivière (de près ou de loin pour des raisons qui me semblent évidentes).. Vous préparez un article sur deux catégories d'alchimistes : " ceux qui vous font rêver, et ceux qui vous permettent de réaliser vos rêves… " Doit-on en conclure que, pour vous, les uns s'opposent aux autres ?

    J'espère que non..

    Amicalement,
    SB
    • croquignole
      • croquignoleLe 01/02/2021
      Bonjour Sylvie, Est-ce que ces deux catégories s'opposent ? J'ai bien peur que oui… C'est l'opposition entre le rêve et la réalité… On va y réfléchir :-) Amicalement Matthieu
  • BOUCHET
    • 9. BOUCHET Le 28/01/2021
    Bonjour,
    Quel dommage que vous n'ayez pas eu la chance de connaître ce grand personnage.. (Il est probable que votre article eût étéd'une plus grande générosité.)..
    • croquignole
      • croquignoleLe 28/01/2021
      Bonjour Sylvie, Oui, dommage que je ne l'ai pas connu, mais tant pis : on ne peut pas être partout et il y a beaucoup d'alchimistes passionnants, même s'ils ne sont pas toujours aussi charismatiques que Patrick Rivière. Quand à la générosité, c'est vrai que le but de mon article n'était pas de faire un éloge funèbre - d'autres l'ont fait - et je me suis plutôt concentré sur des sujets qui me semblent être importants, encore un mauvais choix sans doute… Merci de m'avoir lu en tous cas. ps. Je prépare un article sur deux catégories d'alchimistes : ceux qui vous font rêver, et ceux qui vous permettent de réaliser vos rêves… J'attends vos commentaires ! Amicalement Matthieu
  • Marie-Christine PARODI
    • 10. Marie-Christine PARODI Le 27/01/2021
    merci Matthieu, tout est si bien dit !
    à bientôt, qui connaît, à la Réunion ?
  • dominique laurent
    • 11. dominique laurent Le 26/01/2021
    bonjour Matthieu merci pour cet article qui a le mérite de poser le sens du vocabulaire en alchimie qui n est plus adapte a notre époque ; il serait intéressant de confronter l alchimie aux decouvertes et avancées scientifiques , spirituelles métaphysiques et aux neurosciences peut être pas pour l expliquer mais la rendre moins obscure et la démystifier pour l ouvrir a d autres aventures et éviter ainsi de tourner en rond
    salut cordialement
    • croquignole
      • croquignoleLe 28/01/2021
      Bonjour Dominique, Oui, c'est un sujet passionnant. Ce qui m'intéresse le plus est le rapport entre l'expérience spirituelle (extase…) et le fonctionnement du corps (nerf vague, système para-sympathique, hormones, cerveau). Les liens sont importants et les comprendre aiderait à mieux comprendre la nature de l'expérience mystique, et ainsi de la véritable place de l'homme dans le monde.

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