Spagyros

  • La Spagyrie en Suisse

    La Médecine Spagyrique en Suisse

    La Suisse est le pays de Paracelse (1493-1541), créateur de cette branche de l’alchimie qu’il a appelé Spagyrie. Depuis, les alchimistes suisses et allemands ont plus que les autres développé cet aspect particulier de l’alchimie. Les Roses+Croix (société spiritualiste et humaniste allemande axée sur l’alchimie et la médecine) revendiquent l’influence de Paracelse dans la Fama Fraternitatis (1614) et la plupart des alchimistes germanophones sont influencés par le Médecin Itinérant. Deux devises peuvent exprimer la coloration particulière de cette école qui résument aussi la doctrine de Paracelse : « La Pierre ne sert pas à transmuter les métaux mais à fabriquer des remèdes pour soigner les maladies » et Imiter la nature. En France, au contraire, les alchimistes ont continué une voie plus « spirituelle » que l’on associe aujourd’hui au développement personnel qui est lié à la mystique chrétienne de la révélation divine. Mais les français n’ont pas cette relation forte avec la nature et avec les plantes qu’ont les suisses encore aujourd’hui.

    Je reviens de deux jours passés dans la ferme de Spagyros à Saint Brais, Jura suisse. Spagyros est l’un des producteurs de spagyrie couramment distribué dans les pharmacies Suisse avec Heidak et quelques autres. Pour les suisses, la spagyrie est d’abord une histoire de plantes et il est normal de cultiver soi-même ses plantes ou de les cueillir dans la nature. Le laboratoire est donc d’abord une ferme, avec ses cultures au centre de l’activité, et autour desquelles se trouvent les locaux de transformations : salles de préparation, de fermentation, de distillation, calcination &c... Les élixirs terminés sont expédiés au siège de la société qui se trouve quelque part dans la civilisation pour être conditionnés et distribués selon les normes Swissmédic en vigueur.

    Spagyros travaille avec le procédé Baumann, inspiré de Zimpel. Patrick Baumann a développé sa propre philosophie et ses propres pratiques. Pour résumer, les procédés Zimpel ou Baumann sont basés sur la fermentation des plantes, la séparation de leurs principes par distillation, puis calcination, pour enfin les réunir pour en faire l’élixir-mère. Avec patrick baumann

    Voici quelques souvenirs de notre discussion, quelques réponses qu’il m’a faites.
    (...) - Qu’est-ce que la spiritualité ?
    - Je dirais que c’est sortir de la matérialité, c’est voir ce qu’il y a derrière la matière.

    - En allant se promener dans la nature ? provoquais-je...
    - Je citerai Paracelse : « voir la lumière de la nature » plutôt.
    - Est-ce que c’est la vie ?
    - Oui, mais avec son aspect caché, que l’on apprend à lire derrière les choses communes.
    - Quel rapport fais-tu entre la santé et la spiritualité ?
    - La spiritualité nous donne le chemin, et avec ce chemin, le chemin de la santé.
    - Est-ce que tu penses qu’une santé idéale amène à une spiritualité, à un éveil ?
    - À un éveil à sa nature oui... (...)

    Avec Patrick Baumann

    La relation nature/santé/spiritualité est évidente pour les suisses... Il n’y a pas cette dichotomie entre le corps et l’âme, entre la santé de l’un et celle de l’autre, entre la vie profane et la sortie dominicale... La spiritualité ne se résume pas à une élection divine venue de l’au-delà, mais commence (au moins commence) dans le retour de l’homme sur son chemin, un chemin qui ressemble fort à un sentier de montagne... Personnellement, je pousse plus loin l’étude de la relation entre la santé et la spiritualité puisque je pense qu’une restauration physiologique idéale remet l’homme à sa juste place dans la nature, ce qui équivaut à une « réalisation » pour employer un terme utilisé dans les philosophies orientales pour désigner l’éveil, la libération. Mais j’ai déjà consacré plusieurs articles à cette question.

    Je dois encore préciser que la « spiritualité » des alchimistes de Spagyros, et la mienne avec, ne se limite pas à la relation nature/corps humain, mais que parler avec les plantes, chanter, et prier, sont évidemment d’un usage courant bien que discret. La pudeur et la pression de notre société matérialiste m’empêche de développer cette question ici.

    Paracelse uvres comple tes 5 volParacelse uvres comple tes page de garde

    Elixir du sue dois psychosophische gesellschaft Cette rencontre m’a évoquée mes visites à la Psychosophische Geselschaft de Stein (Appenzell), chez Anne-Marie Æschbach entre 1999 et 2006. Cette vénérable société mystique avait eu un laboratoire de spagyrie initié autrefois par Alexandre Von Bernus (Fondateur du Laboratoire Soluna -Allemagne, et gardien de la tradition R+C) et Frater Albertus (Albert Riedel, fondateur de la Paracelsius society, Salt Lake City, USA). Entre les Messes Gnostiques crowleyennes
    Elixir du Suédois produit par la Psychosophische Gesellschaft               Les œuvres complètes de Paracelse, dans la bibliothèque de Spagyros
    hebdomadaires et les rituels hermétiques/rosicruciens, les membres de la confrérie travaillaient au laboratoire spagyrique et à la station de recherche écologique dans les années 60’ à 80’. La sensibilité était un peu plus
    occultiste, et pourtant la proximité avec la nature et avec la santé restait majeure.

    Pendant mon activité au sein des Philosophes de la Nature (LPN), je me souviens d’un stage avec l’alchimiste suisse tessinois Augusto Pancaldi, le maitre de Manfred Junius, qui nous avait beaucoup parlé symbolisme alchimique universel, mais aussi spagyrie et élixirs médicinaux.

    Pre parations suhalia Entre les deux guerres, vers 1928, il y avait eu Suhalia, le laboratoire de Schwaller de Lubicz à St. Moritz (Grisons) et qui produisait des élixirs spagyriques, de l’homéopathie, et une liqueur spiritueuse spagyrique, la « Liqueur des 3 feux » fabriquée selon la vieille charte (Schwaller de Lubicz était un alchimiste qui avait participé à l’aventure Fulcanelli à la « belle époque » parisienne). Et bien d’autres encore qui ont participé à cette tradition de la médecine alchimique paracelsienne et de la proximité avec la nature.

    Liqueur 3 feux

    Aujourd’hui, l’autre producteur d’élixirs spagyriques très connu en Suisse romande est Heidak, qui travaille également avec une ferme particulière entièrement dédiée au laboratoire. Moi-même, je ne conçois pas de déconnecter mon travail de laboratoire de mes propres récoltes, même si je suis plus sensible au travail de la lumière (la materia prima alchimique) qu’à l’herboristerie à proprement parler.

    Pourquoi la situation est-elle différente en France? La raison vient de la politique menée par les pharmaciens qui commence avec la loi du 10 mars 1803 relative à l’exercice de la médecine par Napoléon et qui culminera sous l’état de Vichy en 1942 avec la création des ordres des médecins et des pharmaciens au détriment des droguistes, apothicaires, et bien sûr, des herboristes. Ces règlementations empêcheront la survivance des paysans-transformateurs-prescritpteurs de plantes médicinales. Le développement de l’industrie pharmaceutique qui préfère utiliser les médicaments artificiels qu’elle seule peut fabriquer achèvera les médecines naturelles et la multiplicité des pratiques.

    On peut quand-même rêver de l’existence de paysans-herboristes-naturopathes qui pourraient prescrire les préparations phyto ou spagyriques qu’ils auraient préparées avec leurs propres récoltes... C’est encore possible en Suisse sous certaines conditions, pour l’instant...

    Belles plantes alambic

    Ne perdons pas espoir : lorsque le dernier politicien sera mourru empoisonné par le dernier poison produit par le dernier labo pharmaceutique, les fleurs pourront recommencer à fleurir dans nos montagnes et nos vallées, nous expliquer où est le bonheur et comment soigner nos enfants... Ça reviendra !

    Merci à Patrick Baumann, et l’équipe de la ferme de Malmaison de Spagyros : Nelly, Christian, et Yannick pour l’accueil et l’échange de savoirs.

    Merci à Ijnuhbes pour les images du laboratoire de Schwaller de Lubicz (https:// www.youtube.com/watch?v=j38lPBaYfgg)

  • Introduction à une Matière Médicale Spagyrique

    Introduction à une matière médicale spagyrique Paracelse

    La spagyrie, autrement dit la médecine alchimique paracelsienne et post-paracelsienne, a comme particularité que son fondateur (Paracelse, Suisse allemanique, 1493-1541) a présenté sa philosophie disséminée dans plusieurs écrits, et un certain nombre de principes de fabrications très divers dans diverses autres parties, et enfin, quelques exemples de fabrication et de prescriptions de remèdes ça et là dans son œuvre vaste et décousue.
    Cette façon de proposer une nouvelle médecine est originale et d’autres inventeurs de systèmes thérapeutiques, postérieurs, présenteront leurs médecines de façon plus cohérente, et donc plus figée et mieux définissable. Par exemple Hahnemann présente les fondements théoriques de l’homéopathie ainsi que les procédés de fabrication des remèdes dans son Organon ou Art de guérir (1810), la matière médicale détaillée sera présentée dans sa Matière Médicale Homéopathique (1811 à 1821). À partir de ce moment, l’homéopathie pourra évoluer, mais ses bases sont bien connues. De même, lorsque Edward Bach publiera son livre La guérison par les fleurs (1931) tous les éléments de son système thérapeutique seront posés (philosophie, procédés de fabrication des remèdes, matière médicale). Les principes de l’aromathérapie sont précisément définis dans les publications de Gattefossé (naissance de l’aromathérapie vers 1912) &c… Au contraire des précédents qui datent d’époques récentes, l’herboristerie (tisanerie ou phytothérapie) s’est graduellement développée au cours du temps depuis les débuts de l'humanité et les découvertes et innovations s’ajoutent librement au corpus traditionnel au fur et à mesure de la pratique. C’est l’acceptation générale de ses innovations par les praticiens qui les valident et qui enrichit cette médecine végétale traditionnelle bien définie.

    Comme je l’ai dit plus haut, la spagyrie n’offre pas du tout la même situation.

    Les principes de la spagyrie sont ceux de l’alchimie, ce qui ne les rend pas forcément très lisibles. Ils ont été redéfinis sans méthode par Paracelse qui est un esprit indéniablement génial mais pressé dont l’œuvre semble avoir été écrite d’un trait de plume, sans ordre et sans relecture à une époque trop reculée, le début de la Réforme luthérienne, pour être facilement assimilable par les générations suivantes. Les procédés de fabrication et les matières premières utilisées sont également très disparates et sont parfois destinés aux thérapeutes pour faire des remèdes, ou parfois au contraire à des alchimistes en quête de ce que nous appellerions aujourd’hui le développement personnel.
    Le résultat est que la spagyrie s’est beaucoup développée et a perduré depuis 500 ans, sans pour autant qu’une forme dominante se soit imposée. 500 ans après Paracelse, la spagyrie reste polymorphe et presqu’indéfinissable… Les pseudo-définitions de Paracelse ne seront d’aucun secours pour définir son invention : Citons « La spagyrie est l’art de séparer le vrai du faux » n’a aucun sens hors de son contexte, sinon celui qu’il nous arrange de lui donner… et « la spagyrie est un art comprenant la philosophie, l’astronomie (et astrologie), l’alchimie, et la vertu (la prédestination) » ne définit pas la chose, mais précise seulement ses composants et indique sa complexité.

    La tradition depuis, a souvent définit la spagyrie comme étant plus ou moins une branche de la phytothérapie dont les teintures ont été augmentées des sels minéraux des plantes calcinées, ce qui n’est ni juste ni faux, et ne donne pas d’idée précise du procédé de fabrication ni de sa matière médicale, encore moins de la philosophie qui préside à cette médecine.

    La plupart des fabricants de remèdes spagyriques aujourd’hui ont une philosophie, leur conception personnelle de la vie et de la santé, plus ou moins originale, et utilisent des procédés personnels plus ou moins proches des principes fondamentaux qui consistent à faire fermenter la plante utilisée, la distiller, et la calciner (mais comment, pourquoi, et dans quel ordre ?). Leur matière médicale (catalogue de remèdes) est souvent inspirée de la phytothérapie avec des ajouts divers puisque notre époque permet facilement un syncrétisme de systèmes de pensées sans qu’une puissante cohérence soit nécessaire (par exemple : vertu phyto de la plante + apparence (attribution planétaire) + données de l’arbre de vie kabbalistique avec les 4 éléments + kinésiologie).
    Mon but n’est pas ni de critiquer cet état de fait ni de proposer une solution définitive puisque j’apprécie cette pluralité de pensée et cet état instable qui caractérise la recherche dynamique. Je vais plutôt proposer une analyse de deux tendances dominantes dans ce que je connais de la spagyrie pour établir une sorte de carte qui permettra peut-être au lecteur de se situer dans son approche de la spagyrie.

    Sorcie re alchimiste
    Je distingue deux tendances dans les matières médicales des spagyristes que je connais, amateurs ou professionnels. En effet, l’alchimiste qui se cache normalement derrière le spagyriste a une philosophie inspirée de la culture qui à vu naitre l’alchimie occidentale actuelle : le moyen-orient antique. C’est aussi une culture qui à développé le concept de monothéisme et l’alchimiste sait que la création toute entière est issue d’une source unique (appelée Dieu). L’énergie créatrice originelle qui a la capacité de créer la vie est supposée avoir également la capacité de la restaurer, de la guérir des désordres de l’existence. C’est le concept de « Médecine universelle ». L’alchimiste, et le spagyriste après lui, cherchera la « médecine universelle » qui guérira tous les maux. Une telle médecine peut exister, je n’en doute pas, mais elle ne peut être appliquée à aucune situation actuelle puisque l’on sait qu’il n’est pas envisageable de se débarrasser de tous nos problèmes en une seule fois sans que la « guérison » soit fatale au patient. En effet, le remède serait tellement puissant que nous ne pourrions supporter la transformation et qu’il deviendrait un poison (« C’est le dosage qui fait qu’un remède peut devenir un poison et un poison un remède » Paracelse). La guérison du corps comme celle de l’âme ne peut donc se faire que progressivement.
    C’est la tendance Médecine universelle de l’alchimiste.


    Au contraire de cette tendance parfois austère, mais riche d’une philosophie fertile, on trouve la tradition - historiquement plutôt payenne - de l’herboristerie populaire. Les peuples au contact de la nature ont découverts les vertus thérapeutiques des plantes et divers moyens pour les préparer. L’herboristerie, la tisanerie, et puis bientôt la phytothérapie (extractions alcooliques ou acétiques végétales) vont proposer une matière médicale complexe qui ne comprend d’autre philosophie que l’expérience naturelle et qui, au contraire de la première, perçoit la nature dans sa multiplicité. Cette voie est plus naturelle (expérimentale et concrète) et non-conceptuelle. Ses praticiens semblent avoir plutôt été des praticiennes, sorcières ou « bonnes-femmes »… Le but est la guérison du corps, la guérison de « l’âme » n’est pas spécifiquement développée, mais est plutôt considérée comme étant un développement naturel de la guérison du corps.

    Paracelse eut une pratique humaniste de la médecine, ce qui l’amena à fréquenter plus de paysans que de cercles de philosophes ou de sophistes. Il a été visiblement influencé par les pratiques de médecines populaires et il a mêlé des recettes ou des plantes utilisées par cette médecine populaire issue de ces traditions paysannes avec sa philosophie monothéiste alchimique.
    Le mélange de ces deux visions a priori opposées (alchimiste monothéiste - médecine universelle - et sorcière payenne - multitude de plantes aux vertus diverses) est l’une des caractéristiques de la matière médicale de la spagyrie et il est salutaire d’en prendre conscience. En effet, les producteurs de médecine spagyrique ne formulent pas clairement ces tendances et ne placent pas toujours le curseur de leur système de façon très consciente.

    Dans la première tendance, c’est la qualité d’énergie créatrice originelle qui va définir la vertu de la médecine. C’est la lumière contenue dans le remède. C’est la qualité « Mercure » spagyrique du remède.
    Dans la seconde, c’est la vertu spécifique de la plante utilisée qui va définir la vertu de l’élixir. C’est le côté « Soufre » spagyrique.

    Tous les élixirs spagyriques contiennent les deux aspects. Leur puissance et leur adéquation à résoudre divers maux dépendra de l’équilibre. Bien définir ces deux paramètres permet de doser et de donner une direction au remède.

    Les laboratoires qui proposent une grande quantité de produits penchent souvent vers l’aspect Soufre et leur matière médicale est souvent largement inspirée de la phytothérapie. Les spagyristes qui n’offrent qu’une quantité restreinte de remèdes sont souvent très marqués par la philosophie unitaire de l’alchimie (Mercure), ils ont souvent une philosophie originale et puissante et des procédés de fabrications très personnels. Leurs remèdes ont souvent un très large spectre d’effets.

    Personnellement, j’oscille entre les deux aspects de la spagyrie. J’essaie de tendre vers des médecines « universelles » tout en dosant la puissance d’action en choisissant les procédés de fabrications, et en donnant une direction plus ou moins spécifique en choisissant la matière première (plante). Le remède doit donc avoir une direction verticale (puissance) et une direction horizontale (vertu spécifique) bien définies.
    De ceci, on peut facilement comprendre que tant la matière médicale que les procédés de fabrication de la médecine spagyrique ne peuvent être réduits à une méthode unique, facilement identifiable, une méthode « acceptée ». La spagyrie restera finalement ce que la philosophie du spagyriste lui permettra de concevoir, dans le cadre prévu par l’alchimie d’une part (philosophie et pratiques de fabrication) et de l’herboristerie d’autre part (matière médicale, vertus des plantes).

    Je n’aurai donc pas vraiment répondu à la question initiale, mais au moins, j’aurai tenté d’expliquer pourquoi, ce qui, je l’espère, permet de déplacer la question de façon satisfaisante…

    Quelques exemples :
    Les suisses ont le choix entre de nombreux producteurs d’élixirs spagyriques d’excellentes factures. Les plus connus en Romandie sont Heidak et Spagyros, j’aurais pu encore citer Phylak si j’avais pu rencontrer un responsable et mieux connaître ce laboratoire. On trouve aussi Elixalp (Toni Céron, Orcier, France), et les petits flacons de Edelweiss Distillerie que nous distribuons dans le cadre de notre ferme valaisanne. Je dois évidemment citer les nombreux spagyristes amateurs qui soignent bénévolement (une tradition qu’ont exprimés les R+C qui faisaient le serment de « Faire profession de médecin à titre bénévole », Fama Fraternitatis, 1614) et qui entretiennent la vitalité de la spagyrie. Pierre de vin

    Cette liste va des producteurs les plus professionnels aux plus amateurs :

    Heidak : Laboratoire professionnel santé, procédé Zimpel, importante matière médicale issue de la phyto + quelques remèdes particuliers (+ de 200 produits). Large diffusion en pharmacies &c…
    Spagyros : laboratoire professionnel santé, procédé Baumann (inspiré de Zimpel), importante matière médicale issue de la phyto + quelques remèdes particuliers (+ de 200 produits). Large diffusion en pharmacies &c…
    Elixalp : laboratoire professionnel compléments alimentaires, procédé personnel inspiré de Albertus et autres, importante matière médicale personnelle inspirée de la phyto et d’éléments symboliques (+ de 200 produits). Faible diffusion dans le domaine des compléments alimentaires.
    Edelweiss Distillerie : Entreprise agricole alimentaire, divers procédés traditionnels ou personnels souvent inspirés de S.Barillet. Matière médicale réduite à quelques élixirs (- de 10 produits). Diffusion confidentielle par le site internet de la distillerie.
    Spagyristes amateurs divers : amateurs. Ce sont des alchimistes qui ont développés une pratique personnelle et une pratique de soin à partir de leurs réalisations souvent uniques tendants vers une médecine simple et universelle (entre 1 et 5 produits). Pas de distribution, pas de commerce, diffusion confidentielle souvent limitée à la famille et aux amis. Ces derniers, à l’image des guérisseurs chrétiens des campagnes et des rebouteux, sont nombreux et discrets. Les laboratoires et les professionnels cités dans cette liste sont toujours nés des développements d’un laboratoire amateur personnel. Je rajouterai que c'est dans cette catégorie que se trouve le spagyriste que je considère comme étant le plus puissant thérapeute parmi les disciples d'Hermès. Il offre son unique remède qu'il fabrique dans son sous-sol, et obtient des résultats dignes de Paracelse… Ne me posez pas de questoin sur son identité, je travaille à présenter son travail et son système, c'est pour bientôt… (Hé oui, l'alchimie a toujours  ses petits mystères ! ;-) )

    Matthieu Frécon, Sarreyer, 11 janvier 2021

    Laboratoire alchimique

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